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Parlons de coming-out

Dernière mise à jour : 9 mai


Faire un coming-out peut être une expérience très angoissante et difficile pour certaines personnes. Ça peut être différent pour chacun d’entre nous. Pour moi, ce sont les parents de mon amie qui l’a dit à ma mère. Je n’étais pas consentante à ce qu’elle fasse cela, mais après, je me sentais libérée comme la plupart des gens après avoir fait leurs coming-outs. J’ai dû expliquer plusieurs fois à ma famille et mes proches que je n’avais pas décidé d’aimer les filles et que c’est juste que je ne me sentais pas à l’aise de sortir avec garçon. J’ai aussi eu à subir de la violence verbale dans les corridors de cette école, mais malheureusement, quand tu t’assumes c’est ce qui arrive. Si les gens craignent autant de faire leurs coming-outs, c’est surtout parce qu’on craint le jugement et avec raison, car il y a encore beaucoup d’homophobie même dans notre génération. Cela est en majeure partie créé parce que l’humain a peur de la différence. La meilleure façon de changer est d’informer. Aujourd’hui, je vais vous présenter d’autre coming-out tout en gardant l’anonymat des gens que j’ai interrogés et en espérant peut-être que ça peut vous aider.


Personne 1 (lesbienne) :

Quand j’ai fait mon coming-out à mes parents, je ne leur ai pas dit. J’ai écrit un message et je trouve que c’est une mieux comme idée que de leur dire à vive voix. Quelques minutes après avoir lu le message, ils sont venus me voir et m’ont dit qu’ils me supportaient. J’ai aimé leurs réactions et je pense qu’ils étaient un peu choqués au début, mais ça allait. Si vous pensez faire votre coming-out à vos parents, voici quelques conseils que je peux vous donner. Aller les voir que lorsqu’ils sont calmes. Cela va augmenter les chances d’avoir une réaction douce et non paniquée. Si vous allez les voir, soyez prêt à avoir une discussion avec eux. Ne faites pas juste dire l’information et vous enfuir. Finalement, même si leurs réactions vous déçoivent sur le moment c’est qu’ils sont juste surpris. Il y a des cas de parents homophobes, mais je n’en ai vu que rarement.


Personne 2 (bisexuel) :

Mon coming-out, je l’ai fait à mes parents l’année passée. J’avais un « crush » sur une fille puis ma mère l’a découvert en regardant mon téléphone. Après, elle a commencé à me poser plein de questions. Je sais que ça peut être stressant, mais une fois que c’est dit, on se sent mieux!


Personne 3 (pansexuel):

Mon père me demandait souvent si j’aimais un garçon ou une fille vu qu’ils acceptaient tout et un jour j’ai juste dit que j’aimais les deux et que j’étais pansexuel.

Personne 4 (pansexuel et genre fluide): C’était quand j’étais très jeune, j’étais en deuxième année. J’étais sorti avec une fille pendant 2 ans et après j’ai voulu l’avouer à mes parents. Ils étaient partis dehors allumer un feu et je suis allé les rejoindre avec ma photo de groupe de l’école et je leur ai pointé la fille que j’aimais. Par la suite, je leur ai dit que j’aimais les femmes et que cela faisait un bout de temps que j’étais en couple avec cette fille. Ils l’ont bien pris et m’ont accepté. Pour mon genre, je l’ai annoncé l’année passée. Je leur ai expliqué que je me sentais plus comme un garçon, mais que parfois je me sentais aussi comme une fille donc que j’étais genre fluide. Je leur ai aussi dit que j’aimerais qu’ils me voient en tant que garçon et qu’ils m’appellent par mon nouveau nom, mais ils ne m’ont pas supporté. Ils ont commencé à crier qu’il n’y avait que deux genres existants et j’essayais de me battre sur le fait qu’il y en avait plus. Je voulais faire en sorte qu’il m’accepte pour me sentir bien.


Personne 5 (transgenre) :

Quand j’ai fait mon coming-out à mon père, nous étions au centre commercial dans une boutique pour fille. Ensuite, après être sortie du magasin, je lui ai dit que je voulais être une fille et il m’a dit qu’il savait depuis longtemps et m’a dit qu’on pourrait consulter un docteur spécialisé dans le changement de genre. Quand je suis revenu à la maison, j’en ai discuté avec ma mère et les deux m’ont accepté comme j’étais et comme je voulais être. Nous avons consulté le docteur et maintenant je suis fière de qui je suis devenue. Deux conseils pour vous : si vous voulez changer de genre, je vous conseille de le faire le plus jeune possible. Quand vous faites votre coming-out, rappelez-vous que ce sont vos parents ceux qui vous ont toujours soutenu.


Si JE devais vous prodiguer un conseil, ce serait : écoutez votre cœur. C’est la meilleure façon de savoir si vous êtes prêt ou pas. Aussi ne nier pas, ça fait juste en sorte que vous allez vous sentir encore plus mal. Même si vos parents ne vous supportent pas, restez fidèle à vous-même. Ce sont les meilleurs conseils que j’ai à vous donnés.


Maintenant, voici quelques célébrités québécoises qui ont fait leurs coming-outs : Roxane Bruneau, Marianna Maza, Xavier Dolan, Béatrice Martin, Ariane Moffatt, Michel Tramblay, André Sauvé, Debbie Lynch-White, Dany Turcotte, Alex Perron, Robert Lepage, Manon Massé, Jean-Philippe Dion, Mado Lamotte, Clémence DesRochers, Safia Nolin et beaucoup plus!


Si vous avez besoin de parler, il existe plusieurs sites qui s’offrent à vous comme tel jeune https://www.teljeunes.com, https://jeunessejecoute.ca, https://www.algi.qc.ca/asso/gai-ecoute/depart.html,

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