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  • Rose Coulombe-Cadorette

Les cerveaux derrière l'équipe de Volleyball

Dernière mise à jour : 16 nov.

Vous les voyez derrière le banc des joueuses, ils discutent avec les arbitres, ils encouragent les filles. Ce sont les entraîneurs de l’équipe cadette de Volleyball. Mais, savez-vous vraiment qui ils sont ? Venez les découvrir ici.




Laissons-les se présenter.

Mikael

Je m’appelle Mikael Blakime. Je suis actuellement en sec.5. Je suis passé aux Timoniers pour mon secondaire 1 à 3.

J’ai commencé à jouer au Volleyball ici en secondaire 3 avec M. Vincent. Et je joue maintenant en juvénile, en division 3 et en civil, division 1.

Méderic

Méderic Landry, j’ai 16 ans et je suis en 5e secondaire.  J’ai commencé à jouer au Volleyball en même temps que Mikael.

Au départ, il n’y avait pas d’équipe. On jouait pendant les cours.  J’ai trouvé ça le fun. J’ai dit : « Let’s go les boys, on va jouer ! » On a donc bâti une équipe. Au début, on n’avait pas de bons joueurs, on a commencé cadet division 4. Finalement, on n’a pas gagné, mais on a passé une belle saison.

Pendant la saison, on a joué contre la Magdeleine, et ça, c’était la grosse équipe. L’année d’après, en secondaire 4, à la Mag, j’ai fait les try out, les essais, pour faire partie de cette équipe. J’ai réussi et été placé en juvénile, division 4.  On a fini premier de la saison, 3e au régional !

Après, j’ai commencé à jouer civil avec le collège français. On a fini 5e au championnat du Québec. Après cette expérience avec le CF, je suis allé faire les jeux du Québec. Pour commencer, j’ai fait les essais, l’équipe Espoir qui est l’équipe B, l’équipe de développement. https://www.volleyball.qc.ca/espoir

Ensuite, j’ai été sélectionné pour faire partie de l’équipe A, qui est l’équipe de compétition. On n’a pas gagné non plus, mais « bip » que l’expérience était le fun ! On était dans les stades !  

Cette année, je refais l’équipe de la Magdeleine, juvénile division 3. J’y suis vétéran. On va jouer contre les sports-études et les grosses équipes. Au civil, je suis dans les Lynx rouges et c’est le début de la saison. Https://www.lynxrivesud.com/

 

Tu as décidé de devenir coach aux Timoniers. Est-ce que ce travail te donne un salaire ? Quelle était ta motivation numéro 1 pour devenir coach ?

Mikael

L’année passée, j’ai fait ça bénévolement. Cette année, on m’a proposé un salaire. Je n’ai pas dit non.  Je ne vais pas divulguer le salaire, mais oui, c’est rémunéré.  J’ai commencé l’année dernière avec Mme Catherine pour venir aider de temps en temps. Malheureusement, elle a eu un accident avec son genou. Donc, j’ai repris l’équipe.  Cette expérience a développé chez moi une certaine passion pour entraîner, apprendre de nouvelles choses à des personnes. Et comme j’ai toujours été une personne qui aime aider et m’impliquer, et donc je le fais en coachant les filles.

Pourquoi as-tu voulu recommencer à entraîner ?

Moi, je suis le frère d’une joueuse, Alicia. Je suis allé voir son premier match en benjamin, en sec. 1. Ça m’a fait très rire. (Note de l’auteur : Mikael avait vraiment ri de nous parce qu’on jouait très mal, c’était notre première année).  L’année d’après, j’ai voulu aider pour donner un coup de main. Techniquement, Catherine devait reprendre l’équipe, mais elle m’a demandé de reprendre l’équipe. Et je pense que suivre les mêmes filles, ça aide à la performance et à la confiance entre le coach et le joueur. Si j’en ai l’occasion, j’en ai déjà parlé avec le directeur sportif de la Magdeleine, j’aimerais continuer à les suivre en coachant ou en assistant le coach.

 

Tu as décidé de devenir coach aux Timoniers. Est-ce que ce travail te donne un salaire ?

Méderic

Je pense que j’ai un petit, petit salaire, mais je ne suis pas venu pour ça. J’aimais le volley, mon ami coachait son équipe. Je lui ai demandé : « Hey, je peux me joindre ? »  C’est ce que je veux faire plus tard. Depuis que j’ai commencé le volley, je suis tombé en amour avec ça. En tant que joueurs, j’ai connu plusieurs coachs, beaucoup de coachs et c’est juste le début. Plus tard, je veux être prof d’éduc.  Je voulais voir comment j’étais capable de me débrouiller, comme parler à un groupe, faire en sorte qu’il s’engage, leur enseigner…  En fait, j’aime ce que je fais.


Donc, c’est pour ça que tu as eu envie de devenir entraîneur ?

Parce que tout tourne autour des sports dans ma vie, parce que je suis un gars vraiment sportif et que je me suis motivé à entraîner parce que j’aime ça.  Mon plan a, c’est de devenir joueur professionnel.  Mon plan b, c’est professeur d’éducation physique. Je voulais voir si j’aimais vraiment ça pour faire ça plus tard.


Qu’est-ce qui t’a surpris quand tu es devenu coach ?

Mikael m’avait dit qu’elles étaient benjamines et que, cette année, elles allaient monter dans la catégorie "cadettes". On se disait que ça allait demander beaucoup de travail de les améliorer. Toutefois, je suis arrivé et je vous ai trouvées meilleures que ce que je pensais.  Vous avez une bonne base et on peut vous améliorer.


Tu as décidé de prendre 14 filles, mais tout en sachant que ça allait vous donner plus de travail, qu’est-ce qui a décidé la décision de prendre 14 filles.

Mikael

En fait, j’en ai d’abord pris 15.  J’ai le droit à 14 filles dans l’équipe sur la feuille de match. J’ai le droit d’habiller 14 filles pour jouer en tournoi. La 15e fille, je l’avais coupée aux essais, mais je lui ai dit qu’elle pouvait être une partenaire de pratique.  Elle vient aux entraînements, mais elle ne fait pas les tournois.

Pourquoi j’ai pris 14 filles ? Je pense que c’est parce qu’avoir 12 filles, c’est bien. Mais plus de filles, c’est mieux pour les pratiques.  En match, je peux faire travailler les filles à différentes positions sans bouleverser le reste du jeu. Il y a une meilleure énergie dans l’équipe. Il y a plus de monde, plus de bruit, ça encourage plus.

Le point négatif, c’est que les filles auront moins de temps de jeu. Selon mon expérience, si tu veux ton temps de jeu, tu dois te battre pour l’avoir, être motivé, montrer en pratique que tu en as envie, que tu aies une bonne attitude et que ton esprit d’équipe soit hors pair. Si tu veux du temps de jeu, tu dois nous le montrer à nous, les coachs. À la Magdeleine, peut-être que tu vas être dans l’équipe, mais… Par exemple, l’année dernière, nous étions 15 dans l’équipe, mais il y en a au moins 7 qui ont joué deux matchs au complet dans l’année complète.  Donc, c’est pour ça que ça peut ajouter une petite couche de motivation aux filles parce qu’elles voudront jouer davantage.


Méderic

On aurait pu rester à 12 filles et les pousser pendant les tournois (les filles auraient moins le temps de se reposer), mais on est encore cadette, division 4. Donc, c’est encore des années de développement. J’aime ce que je fais, je ne suis pas le seul qui aime ce sport et je souhaite partager ma passion à tout le monde. Plus de monde, mieux c’est pour l’école. Ce n’est pas parce que tu n’as pas le niveau que tu dois lâcher.

 

Pourquoi entraîner aux Timoniers et non à une autre école?

Mikael

J’étais habitué à l’école. C’est familier. J’ai voulu m’impliquer un peu plus dans l’école.


Méderic

Je suis un ancien des Timoniers, c’est une très grosse motivation. J’ai commencé là et c’est le fun de voir où les autres commencent aussi. Ce qui m’a aussi motivé, c’est d’y aller avec ami.

 

Aimerais-tu être joueur au CÉGEP ?

Mikael

Oui, c’est sûr. Mais il va falloir que je travaille fort. Je suis grand, mais j’ai encore besoin de quelques pouces pour pouvoir atteindre un bon niveau. Parce qu’au CÉGEP, la moyenne c’est 6,4 pouces. C’est sûr que j’aimerais, mais il faudra que je travaille. Dans ma tête, je me dis que si tu ne travailles pas fort, tu n’as rien dans la vie!


 Méderic 

Comme j’ai fait les jeux du Québec, je suis déjà sur la bonne voie. Ensuite, ce sont les jeux canadiens, puis semi-pros et pro. Mon chemin est tracé.

L’année prochaine, je vais jouer collégial. Et si je continue à me développer…



Quelles sont tes intentions avec les filles cette année ?

Mikael

 J’aimerais ça gagner, comme tout le monde, mais si ce n’est pas premier, de nous rendre sur le podium et de voir l’amélioration et d’être fier de nos progrès.

 

Méderic 

Mon premier objectif, c’est que chaque fille ait sa place dans l’équipe de la Magdeleine l’année prochaine.


Chers lecteurs, vous comprenez maintenant que nos entraineurs sont fantastiques, compétents et qu'ils ont à coeur notre réussite.



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